RTFlash

Avenir

Des robots pour entraîner les urgentistes

Les Cliniques Universitaires St-Luc, à Bruxelles, viennent de se doter de trois mannequins destinés à l'entraînement des futurs urgentistes, anesthésistes, pédiatres et médecins des soins intensifs. Avantage principal : les étudiants peuvent s'exercer, sans commettre l'irréparable en cas d'erreur.

Salle des urgences : un robot sur la table d'opération sert de cobaye à trois médecins stagiaires. Un instructeur pilote le mannequin par ordinateur, selon un scénario défini. Un second professeur supervise le tout. Le robot réagit pratiquement comme un vrai patient. "Il parle, il entend, il peut pleurer, il peut avoir des sudations, il peut devenir bleu s'il manque d'oxygène, sa respiration est visible, il peut aussi faire différents bruits si on ausculte son abdomen, explique le docteur Fernande Loiss, anesthésiste. Par exemple, si un patient saigne, le pouls va devenir plus rapide. Et puis si l'étudiant arrête l'hémorragie, cette augmentation de la fréquence cardiaque va se ralentir, voire se stabiliser."

Principal avantage de cette technique : l'exercice est plus vrai que nature, mais ne présente aucun risque. "C'est moins stressant, parce qu'on sait évidemment que si on fait une erreur, ça ne va pas être fatal, déclare Sophie Paternostre, étudiante en assistanat aux urgences. Mais étonnamment, on se met quand même assez vite dans le jeu."

Enfin, l'exercice pouvant être filmé, les professeurs pourront évaluer la performance des étudiants de manière plus efficace. Les trois robots - un adulte, un enfant et un nouveau-né -, mis au point par l'Armée Américaine, ont coûté 200 000 euros, sans compter les frais de maintenance et d'utilisation.

RTBF

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

    Recommander cet article :

    back-to-top