Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
La RMN plus forte que le détecteur de mensonges !
- Tweeter
-
-
0 avis :
Ce sont les conclusions de chercheurs de l'école de médecine de l'université de Pennsylvanie (EU), qui auraient mis en évidence des régions cérébrales spécifiquement activées lorsqu'on commet un mensonge. Ces travaux ont été présentés lors du National Meeting of the Society for Neuroscience à San Diego. Daniel Langleben et ses collaborateurs ont analysé à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), l'activité cérébrale de 18 volontaires soumis au test interrogatoire dit du 'Guilty knowledge test'. Ce test consiste à regarder des cartes à jouer sans les montrer et de dire si oui ou non on les a vues lorsqu'elles des cartes nous sont présentées à nouveau. Les régions cérébrales intervenant dans l'attention et le contrôle des erreurs (circonvolution du corps calleux et les zones des cortex pré moteur et pré frontal) ont été en moyenne plus activées chez les personnes ayant menti que celles ayant dit la vérité. «Si la vérité constitue par défaut l'activité normale du cerveau, alors le mensonge nécessité une augmentation de l'activité cérébrale dans les régions dévolues à l'inhibition et au contrôle», a commenté Langleben. «Les résultats indiquent qu'étant donné que l'IRMf est une méthode de mesure plus directe de l'activité cérébrale que la méthode de détection du mensonge couramment employée (polygraphe), elle a des avantages sur celle-ci», a ajouté le chercheur.
BBC du 12-11-01 : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_1651000/1651974.stm
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les bébés ont plus de souvenirs qu’on le croit...
Bien que nous ne gardions aucun souvenir des premières années de notre vie, il semblerait, selon une étude américaine, que les bébés forment bel et bien des souvenirs. En examinant l’activité ...
Décrypter le langage des neurones pour mieux soigner grâce au cerveau virtuel
Le cerveau humain est constitué de réseaux de neurones qui communiquent entre eux et dont les modifications peuvent expliquer l’apparition des troubles neurologiques. Par exemple, lorsque survient ...
Dépression et démence sont liées chez les personnes âgées
Selon une étude britannique, chez les personnes âgées, dépression et démence pourraient être liées. Les scientifiques avancent deux explications possibles : soit la dépression augmente le risque de ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 140
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :