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Le risque de calcification de l'aorte est doublé par une mutation génétique

Une étude internationale, dirigée par Wendy Post, cardiologue et professeur de médecine à l'université Johns Hopkins, a montré qu'une variation génétique, présente chez 7 % de la population, double le risque de calcification de la valve aortique, une maladie cardiaque courante. Cette calcification, en s'aggravant, finit par entraîner un rétrécissement ou un blocage de la valve aortique appelé sténose. Les facteurs de risque non-génétiques pour la calcification de la valve aortique sont l'âge, l'hypertension artérielle, l'obésité, le cholestérol et le tabac.

Ces chercheurs ont analysé 2,5 millions de variantes génétiques chez 7 000 personnes d'origine européenne. Ils ont alors pu identifier une variation dans le gène LPA, qui code la production d'un type de cholestérol appelée lipoprotéine et participe à la calcification de la valve aortique.

Les scientifiques savaient déjà qu'une hausse du niveau de lipoprotéine était liée à la calcification de la valve aortique mais ils ignoraient si cette hausse était la conséquence ou la cause de ce processus. Ces travaux apportent donc la preuve, pour la première fois, du lien de cause à effet entre niveau de la lipoprotéine et risque de calcification de la valve aortique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

HM

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