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Régression sans précédent de la mortalité infantile mondiale depuis 1990

Un nouveau rapport de l'Unicef révèle qu'au cours des 25 dernières années, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans a baissé de 62%, passant de 12,7 millions de décès en 1990 à 5,6 millions en 2016,  Ces progrès sont d'autant plus impressionnants qu'au cours de la même période, la population mondiale a augmenté de deux milliards de personnes.

En 2017, 5,4 millions d'enfants sont décédés durant les cinq premières années de leur vie. La moitié de ces décès concernait des nouveau-nés, pointe le rapport "Niveaux et tendances de la mortalité infantile", publié conjointement par l'Unicef, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Division de la population des Nations Unies et le Groupe de la Banque mondiale.

L'Asie du Sud-Est paie un lourd tribut puisque 30 % des enfants qui n'atteignent pas les cinq ans y sont nés. Par ailleurs, 50 % des décès d'enfants de moins de cinq ans dans le monde ont été enregistrés en Afrique subsaharienne, où 1 enfant sur 13 au sein de cette tranche d'âge ne survit pas. "Dans les pays à revenu élevé, ce chiffre chute à un enfant sur 185", précise le rapport.

Le premier mois de vie constitue, de manière générale, la période la plus dangereuse pour les jeunes enfants. L'année dernière, 2,5 millions de bébés sont décédés dans les 30 premiers jours. Le risque de mourir au cours du mois suivant la naissance est néanmoins multiplié par neuf pour un nouveau-né d'Afrique subsaharienne ou d'Asie du Sud-Est.

Les complications à la naissance, une pneumonie, la diarrhée, une septicémie néonatale et le paludisme, représentent les principales causes de décès parmi les moins de cinq ans. Des motifs "que l'on peut éviter ou traiter", selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

UNICEF

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