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Régime minceur : sucres et protéines interchangeables ?
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Selon une étude scientifique américano-australienne, un régime alimentaire réduit en protéines, mais riche en glucides (sucres), apporterait les mêmes améliorations sur le métabolisme qu'un régime restrictif. Menée sur les souris, cette étude des régimes alimentaires réaffirme la nécessité d'apports raisonnables en glucides ou carbohydrates dans l'alimentation. Leurs composants de base sont les sucres simples (glucose, fructose), les sucres doubles (sucre de table) et le lactose (sucre du lait). Un équilibre alimentaire et métabolique peut en effet être trouvé en équilibrant les 3 grands groupes d'aliments que sont les lipides, les protéines et les glucides.
Pour parvenir à ces conclusions, des chercheurs de l'Université de Sydney (Australie) et des National Institutes of Health américains ont travaillé sur 90 souris. Les animaux ont été soumis à différents types de régimes et suivis durant 8 semaines.
Un premier groupe avait accès à la nourriture de façon illimitée. Le second a expérimenté un régime hypocalorique restreint, représentant 40 % des apports caloriques du régime illimité. Les souris du dernier groupe étaient soumises à l'un des 3 régimes suivants : faible teneur en protéines, riche en glucides ; teneur moyenne en protéines et en glucides ; teneur élevée en protéines, mais faible en glucides. En comparant l'évolution de l'état du métabolisme des rongeurs et en analysant plusieurs indicateurs comme le poids, le taux de cholestérol et le niveau d'insuline dans le sang, ces chercheurs ont montré que le régime hypocalorique provoquait la plus forte baisse de poids.
Le régime riche en glucides, mais plus faible teneur en protéines, est également bénéfique pour le taux d'insuline et contribue à réduire le taux de cholestérol en favorisant une meilleure absorption au glucose, au même titre que les régimes à teneur moyenne ou élevée en protéines. Ce type de régime sans restriction n'a pas accentué la prise de poids ou l'augmentation de la masse graisseuse chez la souris. Il irait donc dans le sens des recommandations nutritionnelles en vigueur qui conseillent de manger équilibré et varié.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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