Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Des récepteurs nanométriques pour détecter précocement le cancer de la prostate
- Tweeter
-
-
0 avis :
Après plus d'une décennie de travail, des chercheurs de l'Université de Californie Irvine ont découvert des marqueurs utilisables pour la détection précoce du cancer de la prostate dans l'urine.
Cette nouvelle technique pourrait permettre à terme de détecter très tôt et avec une très grande fiabilité plusieurs types de cancer et notamment le cancer de la vessie et le myélome.
"Notre objectif est de parvenir à un test qui ne coûte pas plus de 10 $ et qui soit utilisable très facilement", précise Reginald Penner, l'un des auteurs de cette étude.
Chaque année, 240 000 Américains sont diagnostiqués avec un cancer de la prostate et 29.000 en meurent. Malheureusement, les tests actuellement disponibles ne permettent pas toujours de détecter ce type de cancer immédiatement et entraînent également des faux positifs, ce qui conduit à des traitements parfois inutiles et risqués pour les patients.
Ces chercheurs ont utilisé un nouveau biomarqueur, le PSMA, et ont également mis au point une technique qui utilise des capteurs électroniques très sensibles à base de récepteurs de protéines nanométriques.
Ce procédé permet de repérer de manière très fiable et très sélective les cellules cancéreuses dans l'urine.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un anticorps monoclonal révolutionnaire contre le cancer
Le Docteur Patrick Mehlen, directeur du Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon (CRCL) et son équipe, ont réalisé des avancées majeures dans la lutte contre la résistance aux traitements des ...
Détecter la dépression par un simple test sanguin…
Des chercheurs brésiliens de la FAPESP (Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo) travaillent sur l’accès à des informations génétiques par l’analyse d’échantillons de sang et ...
Cibler un mécanisme commun au vieillissement et au cancer...
L’âge est l’un des principaux facteurs de risques pour le développement de nombreuses pathologies telles que les infections virales ou bactériennes, les maladies neurodégénératives mais également ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 142
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :