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La quantité de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été aussi élevée

L’Institut d’océanographie Scripps, situé à La Jolla en Californie, a annoncé le 11 mai 2019 que la quantité de CO2 dans l’atmosphère avait atteint 415,26 parties par million (ppm). Un nouveau record bien triste qui n’avait jamais été atteint de toute l’histoire de l’humanité, malgré la chute de 39 % recensée au Royaume-Uni en ce début d’année sur les 25 dernières années.

Le météorologue Eric Holthaus a déclaré sur Twitter que c’était la première fois que ce seuil de 415 ppm était dépassé de toute l’histoire de l’humanité. Il ne s’agit pas seulement du niveau le plus élevé dans les enregistrements : c’est le plus important seuil atteint depuis l’existence des « humains modernes », souligne-t-il. Ce chiffre est plus qu’effrayant et ce malgré nos nombreux efforts mis en oeuvre suite à cette prise de conscience. À titre d’exemple, une gigantesque centrale est en cours de construction par Carbon Engineering, et serait capable d’absorber le CO2, soit autant que plusieurs millions d’arbres. Reste à savoir si cela suffira pour faire diminuer les émissions de CO2 dans le monde.

Ces mesures ont été prises par les capteurs de l’observatoire de Mauna Loa (MLO), situé à Hawaï, et utilisé depuis 1958 pour mesurer la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre. L’observatoire fait partie de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), qui indique que « l’augmentation des gaz à effet de serre a déséquilibré le budget énergétique de la Terre, piégeant de la chaleur supplémentaire et élevant la température moyenne de la Terre ».

La proportion croissante de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est importante en raison de ses propriétés d’absorption de la chaleur : la terre et la mer absorbent de la chaleur et cette dernière est emprisonnée dans des molécules de dioxyde de carbone. Il faut savoir qu’à partir de 1000 ppm, la chaleur de l’atmosphère augmente, ainsi que les risques pour notre santé tels que les maladies respiratoires ou cardio-vasculaires.

La pollution de l’air peut également engendrer du diabète, notamment chez les enfants. Une étude de Jennifer Kim, leader de la recherche : « les premières années d’un enfant sont très importantes pour le développement de divers systèmes corporels qui stimuleront par la suite la croissance du corps » a démontré que le dioxyde de carbone émis par les moteurs diesel pouvait accentuer la prise de poids bien plus rapidement durant l’enfance.

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a indiqué qu’en 2010 le taux de CO2 était de 390 ppm contre 280 ppm en 1750. Ce changement serait à l’origine d’une hausse de la température moyenne globale de 0,74°C entre 1906 et 2010. L’OMM affirme que si aucune mesure n’est mise en place, les températures augmenteront de 2° à 6°C avant la fin du 21ème siècle.

Selon TechCrunch, ce record de concentration de CO2 dans l’atmosphère a été atteint peu de temps après la publication par l’ONU d’un rapport sur les espèces animales et végétales menacées d’extinction. Vous n’êtes pas sans savoir que le réchauffement a aussi un impact sur la biodiversité dans son ensemble. A ce jour, de nombreuses espèces sont en voie de disparition, imaginez ce que ce serait si les affirmations de l’OMM s’avèreraient vraies.

De nombreuses solutions sont mises en place pour lutter contre le réchauffement climatique tel que l’arbre BioUrban 2.0 qui peut générer autant d’oxygène que 368 arbres. D’après l’Organisation mondiale de la santé, ce sont près de 7 millions de personnes qui meurent chaque année à cause la pollution de l’air.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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