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Quand le smog devient mortel

Le smog se voit à l'oeil nu dans les métropoles du monde. C'est un espèce de nuage très bas, brunâtre ou bleuté, un couvercle qui asphyxie les citadins, surtout quand la pression atmosphérique est basse. Le smog est composé d'ozone et de particules microscopiques en suspension issues de la combustion des carburants automobiles et des industries. On se doutait bien que le smog était néfaste. Maintenant on le sait : une étude publiée dans le dernier numéro du New England Journal of Medecine vient de démontrer que le smog tue, carrément. La très vaste étude épidémiologique a étudié le lien entre la concentration de fines particules dans l'air et le nombre de décès enregistré ce jour-là dans une ville donnée. Les chiffres analysés ont été recueillis de 1987 à 1994 dans les 20 plus grandes villes des États-Unis. Or, les chercheurs ont fait une découverte étonnante : une augmentation de 10 microgrammes par mètre cube d'air produit une hausse du nombre de décès de 0,5 p. cent ce même jour. La pollution de l'air affecte surtout les victimes de maladies cardiovasculaires ou respiratoires. Dans les villes à l'étude, les concentrations de polluants variaient de 20 microgrammes à 50 microgrammes par mètres cube d'air. Les plus minuscules de ces particules, qui font moins de 2,5 microns (un micron = un millionième de mètre), se logent profondément dans les poumons. On ne sait toutefois pas exactement comment elles affectent l'organismes. L'Environmental Protection Agency, aux États-Unis, et le gouvernement du Canada ont pris des mesures pour limiter la pollution atmosphérique. À Mexico, les jours de smog intense, on interdit aux enfants et aux personnes âgées de sortir de leur maison.

Brève rédigée par @RT Flash

New England Journal of Medecine :

http://www.nejm.org/content/2000/0343/0024/1742.asp

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