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Une puissante chimiothérapie pourrait bloquer la progression de la sclérose en plaques
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Grâce à une puissante chimiothérapie, des médecins britanniques sont parvenus à contenir la sclérose en plaques (SEP) chez 23 patients au cours d’une étude dont les résultats sont publiés dans le Lancet. Les auteurs expliquent ainsi avoir pu stopper les rechutes et le développement de nouvelles lésions cérébrales liées à la SEP, sans avoir à poursuivre une thérapie médicamenteuse.
Deux millions de personnes dans le monde sont atteintes de cette pathologie grave du système immunitaire et les traitements actuels ne permettent pas de guérir la maladie mais seulement d'en retarder l'évolution. Pourtant, bien qu’il s’agisse du « premier traitement capable de produire ce niveau de contrôle de la maladie ou de récupération neurologique, les risques liés au traitement limitent son utilisation à grande échelle », expliquent des experts canadiens cités dans la revue.
De fait, parmi les 24 malades volontaires (âgés de 18 à 50 ans) qui ont bénéficié de cette chimiothérapie très agressive, l'un est décédé de complications hépatiques et infectieuses liées au traitement. Pour les 23 autres patients, toutefois, les résultats semblent positifs. Tous étaient atteints d’une forme sévère de la maladie et ont vu leur maladie être contenue grâce à la chimiothérapie. « Huit d'entre eux ont eu une amélioration durable de leur handicap 7,5 ans après le traitement », assurent les chercheurs.
Aucune rechute n'a été observée pendant la période d'étude, entre quatre et 13 ans. Après le traitement, une seule nouvelle lésion a été décelée sur 327 examens, ajoutent les auteurs de l'étude, précisant que les « avantages potentiels » du traitement « doivent être pondérés par le risque de complications graves ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Lancet
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