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Prévoir le risque de dépendance à la cocaïne
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Selon une étude britannique réalisée par des chercheurs de la prestigieuse Université de Cambridge, la prise régulière de cocaïne ne conduit pas inévitablement à la dépendance.
Les chercheurs anglais ont en effet montré que toutes les personnes à faible risque de dépendance à la cocaïne avaient en commun certaines caractéristiques neurobiologiques objectives et notamment une augmentation des zones du cerveau impliquées dans le contrôle de soi et la capacité de décision.
Les scientifiques avaient déjà constaté que les sujets qui prennent de la cocaïne durant plusieurs années sans devenir dépendants ont une structure du cerveau différente de celle qui développe une addiction. Mais ces recherches ont permis de révéler que les sujets qui ne développent de dépendance, même après plusieurs années de consommation, présentent une augmentation des zones orbito-frontale et de l'hippocampe, aires cérébrales impliquées dans la maîtrise de soi.
Les 129 participants à cette étude, tous consommateurs réguliers de cocaïne, ont passé un scanner ainsi qu'une série de tests de personnalité et les scientifiques ont alors pu vérifier que chez les sujets non dépendants, l'aire impliquée dans la prise de décision et la maîtrise de soi était bien plus développée.
A contrario, cette même région dans les lobes frontaux du cerveau est bien moins développée chez les sujets devenus dépendants à la cocaïne et qui présentent tous une sensibilité et une impulsivité particulière.
Ces travaux montrent donc que la consommation de cocaïne ne conduit pas toujours à un état de dépendance et qu'il faut adapter les politiques publiques de prévention aux personnes les plus susceptibles de développer une addiction à cette drogue, compte tenu de la structure de leur cerveau.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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