Vivant
La prescription d'antibiotiques diminue
- Tweeter
-
-
0 avis :
L'Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé (IRDES) indique une diminution des prescriptions d'antibiotiques par les médecins généralistes en France depuis 1998. Cet institut vient de publier une étude de l'évolution de la prescription des antibiotiques entre 1992 et 2002. Le principal problème de la surconsommation d'antibiotiques des dernières décennies a été l'apparition de résistances bactériennes. Diverses campagnes destinées à promouvoir une utilisation plus raisonnée des antibiotiques ont été mises en place et un effet positif semble aujourd'hui se dégager. Ainsi, selon l'étude de l'IRDES, le pourcentage de séances chez les généralistes qui ont conduit à la prescription d'antibiotiques est passé de 27% en hiver 1996/1997 à 18 % en hiver 2002/2003. Cette baisse des prescriptions est particulièrement marquée dans les cas de la grippe et des syndromes grippaux. Par ailleurs, les auteurs de cette enquête ont mis en évidence une modification de la nature des antibiotiques prescrits. En effet, ils ont noté une baisse partielle de l'emploi des pénicillines au profit des antibiotiques de la classe des macrolides et des quinolones. Dernier point important, les recommandations apparaissent de mieux en mieux suivies, notamment pour les otites et sinusites.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Cancer du sein : la radiothérapie remise en question par les avancées thérapeutiques
Faut-il encore irradier après mastectomie ? Une étude sur 1600 patientes à risque intermédiaire montre que la radiothérapie n'améliore pas la survie. Une incitation à personnaliser les décisions. La ...

Le CHU de Toulouse promet de révolutionner la reconstruction faciale après un cancer
C’est une lourde opération, dont Catherine subi encore les conséquences, près de trois ans après. Soignée à Toulouse, elle a été opérée en 2022, après une récidive d’un cancer de la gencive. « L’os ...

Mieux prévenir et gérer les événements indésirables graves associés aux soins survenant chez les nouveau-nés
Depuis 20 ans, la France voit ses indicateurs de santé périnatale se dégrader. En 2024, le pays se classe au 22e rang européen avec un taux de mortalité infantile de 4,1 pour 1.000 naissances ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 96
- Publié dans : Médecine
- Partager :