Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Prendre un bon petit-déjeuner pour garder la ligne…
- Tweeter
-
-
3 avis :
Il existe depuis plusieurs années un débat assez vif entre nutritionnistes pour savoir si le fait de prendre ou non un bon petit-déjeuner, (à quantité constante de calories journalières) permet ou non de prévenir la prise de poids. Des chercheurs de l’Université allemande de Lübeck ont montré que manger de grosses quantités au petit-déjeuner, en comparaison au dîner, permet de prévenir l’obésité et de limiter la glycémie.
Pour absorber, digérer et stocker les nutriments, notre corps doit dépenser de l’énergie. Ce processus s’appelle la thermogenèse induite par l’alimentation (DIT). Sa mesure permet d’estimer l’état du métabolisme car les données varient selon les individus.
“Nos résultats montrent qu’un repas pris au petit-déjeuner, quelle que soit la quantité de calories qu’il contient, provoque une DIT deux fois plus élevée que le même repas pris au dîner”, explique Juliane Richter, co-autrice de l’étude. Selon elle, ces données soulignent la nécessité de manger suffisamment au petit-déjeuner.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont recruté 16 participants. Pendant trois jours, ils ont consommé des petits déjeuners faibles en calories, et des dîners très riches. Dans les trois jours qui ont suivi, ils ont fait l’inverse. Les petits déjeuners riches et les dîners légers menaient à une DIT 2,5 fois plus élevée, en comparaison à l’autre modèle d’alimentation.
Prendre un petit-déjeuner trop léger augmentait l’appétit, en particulier pour l'envie de produits sucrés. Les scientifiques ont également constaté qu’un petit-déjeuner consistant augmentait la glycémie et la concentration en insuline dans des proportions moins importantes qu’un dîner trop lourd. “Nous recommandons aux personnes obèses, comme aux personnes en bonne santé, de manger un petit-déjeuner consistant plutôt qu’un dîner trop lourd pour réduire leur masse corporelle et prévenir les maladies métaboliques”, conclut la chercheuse.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les pères maltraités dans leur enfance en garderaient une trace dans leurs spermatozoïdes
Selon une étude finlandaise de l'Université de Turku, une enfance traumatique pourrait non seulement affecter le développement et la santé d’une personne mais également modifier son héritage ...
Quand l'IA accélère le repositionnement des médicaments...
Un patient souffrant d'une forme grave de maladie de Castleman, une maladie rare hématologique, a pu parvenir à une rémission durable grâce à un repositionnement d'un traitement de maladies ...
Le risque de cancer du sein plus élevé chez les femmes ayant fait plus d’études
Selon les résultats d’une vaste étude internationale, associant des chercheurs américains, italiens et français du CIRC de Lyon, le risque de développer un cancer du sein est plus important chez les ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :