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Plus de 500 gènes se réveillent après la mort
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A la mort d’un individu, son système cardiovasculaire et respiratoire cesse de fonctionner. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, la vie ne s'arrête pas complètement. En effet, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Washington (Etats-Unis), certains gènes pourraient survivre plusieurs jours après le décès…
Pour cette étude, ils ont étudié les gènes de souris décédées pendant deux jours. Ceux des poissons-zèbres ont été observés sur une période de quatre jours. Verdict : des centaines de gènes continuent leur activité même après la mort du cobaye, et ce chez les deux espèces. Plus précisément, 515 gènes de la souris fonctionnaient encore le premier jour. Du côté du poisson-zèbre, 548 étaient encore actifs quatre jours après le décès de l’animal.
Parmi ces gènes, certains stimulaient l’inflammation et le système immunitaire. Une réaction bénéfique en cas d’urgence. Mais fait plus surprenant, d’autres gènes, qui ne s’expriment qu’à l’état d’embryon, se sont réveillés, alors même que ce type de gène n’est plus nécessaire après la naissance. Peter Noble explique que les cellules de l’organisme se retrouvent dans une situation similaire à celle d’un embryon qui se développe très vite. Les gènes chercheraient donc à recréer des éléments de l’organisme. Ces recherches pourraient permettre de dater plus précisément le moment d'un décès, ce qui constituerait une avancée intéressante en criminologie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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