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PARP14, une protéine contre le cancer

Depuis plusieurs décennies, les chercheurs savent que les cellules cancéreuses grossissent plus rapidement que les cellules ordinaires. Et pour nourrir cette cadence, les cellules cancéreuses augmentent leur consommation de glucose. C’est pourquoi limiter l’apport en glucose de ces cellules peut s’avérer utile dans le cadre d’un traitement contre le cancer.

Selon Concetta Bubici, chercheuse à l’Université Brunel à Londres, "Peu importe la quantité de sucre qu’un patient consomme, les cellules cancéreuses trouveront toujours le moyen de remplir leur jauge de glucose. Une question reste alors à poser : comment les cellules cancéreuses peuvent-elles consommer davantage de glucose ?"

Ces travaux montrent que, ce qui permet aux cellules cancéreuses de tromper la mort programmée (apoptose), est l'action d’une protéine dont elles stimulent elles-mêmes la surproduction. Appelée PARP14, cette protéine apporte aux cellules cancéreuses davantage de glucose. Ces recherches ont également montré que, chez les patients qui sont morts du cancer, les taux de PARP14 sont bien plus élevés que chez les patients guéris.

En quantifiant le taux de PARP14 dans les cellules cancéreuses lors du diagnostic, il serait donc possible de prédire la virulence d’un cancer, ainsi que les chances de survie du patient. Mieux, à la différence de la chimiothérapie et la radiothérapie qui s’attaquent à toutes les cellules, l’utilisation d’inhibiteurs de la protéine PARP14 ne tuerait que les cellules cancéreuses. Leur but est désormais de créer un médicament qui bloquerait cette protéine PARP14, et qui ne serait pas nocif pour le corps humain.  

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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