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Une nouvelle technique pour prévoir l'agressivité d'un cancer
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Une équipe de recherche associant des scientifiques du CNRS, de l'Inserm et de l'Université Fourier de Grenoble a développé une nouvelle technique permettant de mieux prévoir l'agressivité d'une tumeur.
Ces travaux ont notamment montré que dans la plupart des cancers, on observe une activation anormale de gènes appartenant à d'autres tissus. Les chercheurs ont notamment découvert que dans le cas du cancer du poumon, les cellules malignes exprimaient des gènes spécifiques à la production de spermatozoïdes qui, normalement, devraient être "éteints".
Ces recherches ont également montré que dans la plupart des cancers, de nombreux gènes issus du placenta et de la lignée germinale s'activent de manière anormale et peuvent donc être utilisés comme biomarqueurs dans la détection et la caractérisation d'un cancer.
Les chercheurs ont montré, dans le cas du cancer du poumon, que 26 gènes spécifiques étaient associés à des types de tumeurs très agressives. Cette nouvelle approche génétique pourrait permettre de développer des stratégies thérapeutiques entièrement personnalisées dans la prise en charge des cancers.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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