Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une nouvelle technique pour prévoir l'agressivité d'un cancer
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une équipe de recherche associant des scientifiques du CNRS, de l'Inserm et de l'Université Fourier de Grenoble a développé une nouvelle technique permettant de mieux prévoir l'agressivité d'une tumeur.
Ces travaux ont notamment montré que dans la plupart des cancers, on observe une activation anormale de gènes appartenant à d'autres tissus. Les chercheurs ont notamment découvert que dans le cas du cancer du poumon, les cellules malignes exprimaient des gènes spécifiques à la production de spermatozoïdes qui, normalement, devraient être "éteints".
Ces recherches ont également montré que dans la plupart des cancers, de nombreux gènes issus du placenta et de la lignée germinale s'activent de manière anormale et peuvent donc être utilisés comme biomarqueurs dans la détection et la caractérisation d'un cancer.
Les chercheurs ont montré, dans le cas du cancer du poumon, que 26 gènes spécifiques étaient associés à des types de tumeurs très agressives. Cette nouvelle approche génétique pourrait permettre de développer des stratégies thérapeutiques entièrement personnalisées dans la prise en charge des cancers.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Vers des vaccins sans rappels
Des biologistes de l'université de Californie Riverside travaillent à la mise au pont d'un nouveau type de vaccin sans rappel. Ce nouveau type de vaccin utilise une version vivante et atténuée des ...
Une thérapie cellulaire pour réparer les cœurs abîmés
Lorsqu’un infarctus du myocarde est pris en charge en urgence, le risque de décès diminue fortement. Mais il peut générer des séquelles comme l’insuffisance cardiaque : le cœur, qui a perdu en force ...
Maladie de Behçet : un nouveau traitement en vue
La maladie de Behçet est une affection auto-immune chronique inflammatoire qui se caractérise par des atteintes vasculaires. Alors qu’aucun traitement à l’heure actuelle ne guérit cette pathologie, ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 114
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :