Nouvelle preuve des bienfaits d'une moindre pollution au souffre
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La réduction de la pollution au souffre peut diminuer considérablement la mortalité de causes respiratoires et cardiovasculaires, selon une étude menée à Hong Kong, paraissant dans le journal médical britannique The Lancet du 23 novembre. Une modification de la loi destinée à réduire les émissions de souffre, introduite à Hong Kong en juillet 1990, a conduit à l'utilisation de carburant à faible teneur en souffre. Le Pr Anthony Johnson Hedley et ses collègues de l'université de Hong Kong et de Londres (St George's Hospital Medical School) ont étudié l'évolution de la mortalité de causes variées durant les cinq premières années qui ont suivi la mise en oeuvre de cette mesure de santé publique. La diminution des concentrations ambiantes de dioxyde de souffre (SO2) s'est accompagnée d'une réduction moyenne annuelle de 2% de la mortalité de toutes causes confondues. Mais l'impact le plus important a été la réduction des morts de causes respiratoires, de près de 5%, et la réduction de 2% de la mortalité cardio-vasculaire. Selon leurs calculs, le gain en terme d'espérance de vie serait en moyenne de 20 jours pour les femmes et de 40 pour les hommes, note The Lancet. L'étude fournit une "preuve directe qu'un contrôle de cette source de pollution a des bénéfices immédiats et à long terme", commente le Pr Anthony Hedley.
Lancet :
http://www.thelancet.com/journal/vol360/iss9346/full/llan.360.9346.talking
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- Publié dans : Climat
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