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Un nouveau médicament efficace contre la septicémie

Une équipe de recherche internationale annonce avoir découvert un médicament capable de combattre la septicémie, une infection du sang qui tue 225.000 Américains chaque année. Les chercheurs ont passé environ 15 ans à mettre au point cette molécule. Leurs travaux sont publiés vendredi dans le ''New England Journal of Medicine''. La sortie de cette publication était initialement prévue pour le 8 mars, mais l'importance de la découverte a incité les responsables de la revue à avancer cette date. ''C'est une découverte capitale'', a affirmé le Dr Michael Matthay, de l'Université de Californie, après avoir pris connaissance avec d'autres scientifiques de la teneur de ces travaux. L'étude a été menée chez 1.690 personnes présentant une septicémie sévère, répartis dans 11 pays différents. L'ensemble a été coordonné à l'Université Vanderbilt de Nashville, dans le Tennessee, et financé par le groupe pharmaceutique américain Lilly. Selon les chercheurs, les populations ne savent que très rarement ce qu'est une septicémie, même si 750.000 cas sont diagnostiqués chaque année aux Etats-Unis. De nombreux problèmes médicaux favorisent l'apparition de ce type d'infection générale: la pneumonie, les complications chirurgicales et le cancer. La septicémie, une infection bactérienne du sang, est le résultat d'une suite de réactions chimiques. Elle provoque la mort par destruction des organes internes du patient. Les malades sont traités par antibiotiques, anticoagulants et ventilation assistée dans le cas d'une insuffisance respiratoire. Mais aucun traitement n'agit directement sur l'infection sanguine. Le nouveau médicament est dérivé d'une substance naturelle, la protéïne C activée (activated protein C), qui, dans le sang, combat l'inflammation et les caillots. En pratique, la moitié des patients ont reçu le médicament par voie intraveineuse pendant quatre jours, l'autre moitié ayant reçu un placebo. Les malades ont été suivis pendant 28 jours. Selon les résultats, 25 % des personnes traitées sont morts, contre 31% dans le groupe non traité.

AP : http://fr.news.yahoo.com/010209/5/w4ia.html

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