Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
La molécule qui nous permet d'entendre
- Tweeter
-
-
1 avis :
Si le langage se compose de mots, ces derniers doivent être convertis en signaux électriques pour être interprétables par le cerveau. C'est une molécule nommée TMHS et située dans l’oreille interne qui assure ce rôle de "traduction", comme vient de le montrer une équipe de l’Institut Scripps de La Jolla, en Californie.
Ces chercheurs ont exploré le fonctionnement de l’oreille interne et des cellules ciliées, un type de cellules spécialisées recouvertes de cils microscopiques et baignant dans le fluide de la cochlée. Sous l'effet des ondes sonores entrant dans l’oreille, les mouvements de ce fluide provoquent des ondulations de ces cils, analogues à celles des algues dans l'eau.
Ces travaux ont montré que ces cils étaient interconnectés par un fil moléculaire : lorsque les cils ondulent, ils sollicitent ce fil qui se tend et vient alors modifier la structure spatiale de la molécule TMHS. La balance ionique entre l'extérieur et l'intérieur du fil s'en trouve alors modifiée et un signal électrique est émis vers le nerf auditif avant d'arriver au cerveau où il est interprété comme un son.
A la lumière de ces travaux, il serait donc envisageable de traiter certaines formes de surdité par thérapie génique et cellulaire, en restaurant la fonction altérée des cellules ciliées grâce à la production réactivée de cette molécule TMHS.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Cancer colorectal métastatique : des avancées majeures
Les équipes du service d’oncologie médicale de l’hôpital Saint-Antoine AP-HP et de Sorbonne Université, coordonnées par le Professeur Thierry André, ont mené, en collaboration avec des ...

La combinaison de deux molécules pourrait augmenter d'un tiers la longévité...
Les deux molécules au cœur de cette découverte sont la rapamycine et le trametinib. Si ces noms vous sont familiers, c’est normal : ils sont déjà utilisés en clinique humaine pour traiter certains ...

Epilepsie et l'autisme : un gène qui produit trop de protéines
Selon une étude de la Northwestern University, l'ARN non codant, encore peu étudié, pourrait intervenir dans la régulation des troubles génétiques comme l'épilepsie et l'autisme. Ces travaux ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 184
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :