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Maladies auto-immunes : le rôle protecteur des bactéries de la flore intestinale
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Des chercheurs canadiens de l’hôpital des enfants malades de Toronto ont montré qu’il était possible de ralentir ou même de bloquer la progression d’un diabète insulino-dépendant chez des enfants qui présentent un risque génétique élevé, en modifiant l'équilibre de leur flore intestinale.
Ces travaux menés sur des souris génétiquement modifiées pour développer un type particulier de maladies auto-immunes, ont montré qu’il était possible, en colonisant le tube digestif des souris femelles avec des bactéries prélevées dans la flore intestinale de rongeurs mâles, de réduire de plus de 60 % les risques de maladie.
Les chercheurs ont constaté qu’en modifiant la flore digestive des souris femelles, ils augmentaient la production de testostérone dans leur organisme, or cette hormone mâle joue un rôle protecteur contre le développement des maladies auto-immunes.
Ces recherches semblent conforter la "théorie de l'hygiène", selon laquelle l'augmentation du nombre de maladies auto-immunes et inflammatoires serait due au fait que notre environnement est de plus en plus aseptisé. Il a en effet été démontré que les enfants vivant à la campagne et connaissant un environnement microbien plus dense et plus complexe qu'en ville, présentaient moins de maladies auto-immunes que les enfants urbains.
"Nos résultats mettent en évidence une relation directe entre la composition intestinale de la flore microbienne et le déclenchement de maladies auto-immunes. A partir de ces découverte, nous allons à présent essayer de contrôler les réponses immunitaires indésirables, ce qui devrait permettre de diminuer le risque de maladie auto-immune", explique le Docteur Danska.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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