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La maladie de Crohn résulterait d'un déséquilibre du microbiome
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Selon une étude américaine réalisée par des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie, un déséquilibre dans la flore intestinale, résultant d'une enzyme bactérienne, serait à l'origine de la maladie de Crohn, une inflammation chronique et invalidante du système digestif.
Ces travaux suggèrent que le fait d'enlever une partie importante du microbiome de l'intestin puis de réintroduire plusieurs espèces de "bonnes" bactéries sans cette enzyme, appelée uréase, pourrait ouvrir une nouvelle voie thérapeutique pour traiter cette maladie. "Dans la mesure où il s'agit d'une simple enzyme responsable de ce déséquilibre, il est possible de la neutraliser", explique Gary Wu, responsable adjoint de recherche en gastroentérologie à la faculté de médecine de l'Université de Pennsylvanie, et principal auteur de ces travaux.
"L'idée serait de recréer la composition du microbiome sans les bactéries porteuses de l'enzyme uréase", responsables du déséquilibre de la flore intestinale appelé dysbiose. La dysbiose, qui peut être provoquée par une inflammation, des antibiotiques ou le régime alimentaire, est soupçonnée d'être responsable de la maladie de Crohn et d'autres pathologies mais ce mécanisme n'est pas encore vraiment compris par les scientifiques.
L'apport de "bonnes" bactéries pourrait ainsi rétablir un équilibre plus sain de la flore et représenter une thérapie potentielle pour combattre la maladie de Crohn, qui affecte notamment près d'un million d'enfants et d'adultes aux États-Unis.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science Translational Medicine
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- Publié dans : Médecine
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