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Lire une histoire passionnante améliore les capacités cérébrales !
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Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université d'Emory aux Etats-Unis dirigés par Gregory S. Berns, la lecture d'un roman entraînerait des modifications importantes dans le fonctionnement du cerveau…
Dans ces travaux, les chercheurs ont travaillé sur 21 volontaires pendant trois semaines. Au cours de cette période, les cerveaux des candidats ont été observés par IRM. La première semaine, l’imagerie cérébrale était réalisée pendant qu’ils étaient au repos. Ensuite, les sujets ont lu neuf passages de 30 pages de Pompéi de Robert Harris, un roman haletant qui raconte, au travers de quelques personnages, la fin de cette cité romaine en 79 avant J.C.
Les chercheurs ont pu observer qu'après chaque séance de lecture, les sujets présentaient sur les images RMN une augmentation du nombre de connexions neuronales dans la région du cortex temporal gauche. Une aire associée à la réceptivité de la langue. En outre, la densité de connexion dans l'aire cérébrale associée aux représentations sensorielles a également été enrichie.
Mais le plus étonnant est que ces modifications cérébrales ont persisté plusieurs jours après l'arrêt de la lecture du livre, ce qui montre que la lecture semble pouvoir induire des effets à long terme dans le cerveau.
Comme le souligne le Professeur Berns, "Nos travaux suggèrent que certains types de lectures pourraient avoir un effet important et durable sur la biologie de notre cerveau".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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bourrel daniele
16/02/2014ce pourrait-il que ces connexions continuent d'agir parce que les sujets pensent encore à ce qu'ils ont lu. Il m'arrive souvent après un bon livre, de repenser plusieurs fois par jour à des scènes, des idées, des images du livre en question.