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Limiter le gaz carbonique

Bonnes nouvelles sur le front de la réduction des émissions de gaz carbonique dans l'atmosphère. Il existe désormais une technologie opérationnelle, testée, fiable, qui permet de diminuer de moitié le gaz carbonique produit par les voitures. Il s'agit de voitures hybrides, mi-essence, mi-électriques. Elles roulent au Japon depuis plus d'un an à la satisfaction générale. Très bientôt, Renault, grâce à son association avec Nissan, les proposera sur le marché français.Il faut impérativement promouvoir l'usage de ces véhicules. L'avenir de la planète en dépend! Déduction fiscale? Commandes publiques massives, comme vont sans doute le faire les Etats-Unis? A nos gouvernements d'agir! Plus de discours, de l'action! Voilà un sujet pour le sémillant Nicolas Sarkozy et pour le programme de la gauche, qui défend un développement durable.La «séquestration» du gaz carbonique dégagé par la combustion des charbons, du pétrole et de l'essence est le deuxième grand sujet. Si l'on pouvait piéger ce gaz, ses effets néfastes sur le climat seraient réduits.L'idéal serait de fabriquer des carbonates de calcium, en faisant réagir le gaz carbonique avec le calcium. Mais, pour l'instant, on n'a pas abouti. On tente donc une autre technique: l'enfouissement du gaz carbonique dans le sous-sol. Les champs pétrolifères situés à des milliers de mètres de profondeur sont tout désignés. Deux projets sont déjà avancés. L'un à Weyburn, dans le Saskatchewan (Canada). L'autre en mer du Nord norvégienne. A Weyburn, on a injecté, depuis quatre ans, 3,5 millions de tonnes de CO² à 1 500 mètres de profondeur; en mer du Nord, depuis deux ans, à une profondeur comprise entre 500 et 1 500 mètres, 1 million de tonnes. Dans les deux cas, les couches imperméables du sous-sol, sous lesquelles est stocké le gaz carbonique, semblent bien le retenir. Aussi projette-t-on d'en injecter 20 millions de tonnes dans chaque forage puis, un peu plus tard, 3 milliards de tonnes aux Etats-Unis et en Pologne.Bien sûr, il faut être prudent sur la fiabilité et attendre avant de crier victoire. Un accident de terrain est toujours possible. Au stade actuel, cependant, cette solution semble possible.

Express: http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/dossier/allegre/dossier.asp?ida=429659

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