Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Un lien entre le risque de schizophrénie et l'âge du père
- Tweeter
-
-
0 avis :
Les enfants dont les pères sont les plus âgés ont un risque plus élevé de développer une schizophrénie, selon une étude publiée dans le British Medical Journal. Cette étude a impliqué plus de 700.000 personnes nées en Suède entre 1973 et 1980. L'analyse était basée sur les dossiers médicaux de personnes admises à l'hôpital entre 1989 et 2001 avec un diagnostic de schizophrénie ou d'autre psychose non affective. Les auteurs ont mis en évidence une association forte entre l'augmentation de l'âge paternel au moment de la conception et le risque de schizophrénie pour l'enfant qui restait significatif après ajustement pour d'autres facteurs confondants. Pour chaque augmentation de 10 ans de l'âge paternel, le risque relatif de schizophrénie était de 1,47 (IC 95 % = 1,23-1,76). Cette association était significative seulement chez ceux qui n'avaient pas d'antécédents familiaux de schizophrénie. Globalement, 15,5 % des cas de schizophrénie dans ce groupe pourraient avoir été liés à des patients dont le père était âgé de plus de 30 ans à la conception, expliquent les auteurs.
BJM : http://bmj.bmjjournals.com/
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Maladie de Parkinson et TDAH liés à des gènes qui affectent le volume du cerveau
Le volume cérébral a été associé au risque de maladie de Parkinson et de trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) par un groupe international de chercheurs. Un certain nombre de ...

La dépression ciblée au millimètre près grâce à des ultrasons
La dépression est la maladie psychiatrique la plus fréquente dans le monde. En France, elle touche environ une personne sur cinq au cours de sa vie. Cette maladie peut entraîner de nombreuses ...

Autisme : deux formes distinctes de la maladie ?
Ces dernières années, les demandes de reconnaissance du spectre autistique explosent, mais la compréhension fine de cette condition reste partielle. Malgré une définition clinique partagée, les ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 197
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :