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L'exposition aux particules fines est néfaste pour la santé

Selon une étude britannique publiée dans la revue Lancet et portant sur une population de 360 000 personnes suivies pendant 14 ans, une exposition prolongée aux particules fines présentes dans l'atmosphère aurait « des effets néfastes importants sur la santé », même lorsque les concentrations ne dépassent pas la norme européenne.

La directive européenne sur l'air de 2008 a imposé aux Etats membres un plafond moyen annuel de 25 microgrammes par mètre cube de particules en suspension, tandis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise comme valeur limite 10 microgrammes par mètre cube.

Pourtant, cette étude montre qu'une corrélation persiste  entre l'exposition prolongée aux PM 2,5 et un risques de décès prématuré, même après ajustement des autres facteurs de risque tels que le tabagisme, le statut socio-économique, l'activité physique, le niveau d'éducation, et l'indice de masse corporelle.

Selon ces travaux, chaque augmentation annuelle de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM 2,5 augmente le risque de décès par an naturel (hors accident ou suicide) de 7 %.

Cette étude précise que cet écart de pollution de 5 microgrammes par mètre cube correspond à celui qui existe entre un axe urbain très fréquenté par les voitures et un endroit situé à l'écart du trafic. Rappelons que, pour la première fois, la pollution de l'air extérieur a étée officiellement classée en octobre 2012 comme facteur cancérigène certain pour l'homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), basé à Lyon.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Lancet

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