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L'efficacité des vaccins dépend de leur mode d'administration
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Il faut inlassablement le rappeler : la vaccination, en dépit de ses inévitables risques, reste le moyen le plus efficace et le moins coûteux pour prévenir de nombreuses maladies infectieuses et permet de sauver plus de 3 millions de vies par an dans le monde. Aujourd’hui, on dispose non seulement d'une panoplie de vaccins beaucoup plus large mais l'efficacité et la sécurité de ceux-ci ne cessent d'être améliorées.
L'équipe de Behazine Combadière, Directrice de recherche à l' Inserm, a montré que l’injection du vaccin dans le derme (intradermique) provoque une réaction inflammatoire de cellules neutrophiles en moins d'une heure. En outre, ces cellules neutrophiles ne transportent pas seulement l’antigène jusqu’au ganglion mais aussi jusqu'à la moelle osseuse.
Ces recherches ont montré que l’inflammation induite lors de l’injection intradermique (à la différence d’une injection sous-cutanée ou intramusculaire) provoque l’activation d’une nouvelle source de cellules CD8 dans la moelle osseuses, différentes des cellules CD8 ganglionnaires spécifiques de l’antigène.
En utilisant judicieusement certains adjuvants, il est donc envisageable de provoquer par la vaccination, la mobilisation de cellules inflammatoires qui va permettre une meilleure réponse immunitaire dans le temps.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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