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L'atrophie d'une région clé du cerveau associée à la sclérose en plaques

Des chercheurs américains de l'université de Buffalo (Etat de New York), dirigés par le professeur Zivadinov, viennentt de montrer qu'une anomalie du thalamus pourrait constituer un indicateur précis de la sclérose en plaques.

La sclérose en plaques se traduit par une destruction de la gaine protectrice de myéline qui entoure les cellules nerveuses dans le cerveau et la moelle épinière. Cette pathologie entraîne de multiples symptômes, faiblesse musculaire, troubles visuels, troubles de la coordination et de l'équilibre et parfois troubles du langage.

Ces recherches, qui ont porté sur plus de 92 000 patients, ont montré qu'une atrophie du thalamus pourrait être associée à la sclérose en plaques. Cette réduction du volume thalamique en effet été retrouvée chez 42 % des patients.

"Nos travaux montrent, d'une part, que l'atrophie du thalamus est bien associée à la sclérose en plaques et, d'autre part, que cette diminution du volume thalamique est un meilleur prédicteur de cette pathologie que la méthode actuelle qui repose sur la visualisation des lésions cérébrales par imagerie", souligne le professeur Zivadinov qui ajoute "l'atrophie thalamique est un biomarqueur IRM idéal car il est détectable à un stade très précoce".

Selon cette étude, cette atrophie thalamique ne peut s'expliquer entièrement par l'accumulation de lésions et doit avoir une autre cause qui reste à identifier.

Selon la Fondation internationale contre la sclérose en plaques, cette pathologie très invalidante affecte plus de 2 millions de personnes dans le monde. À ce jour, on ne sait pas guérir cette maladie mais on peut en retarder l'évolution et en diminuer la gravité grâce à un certain nombre de médicaments.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Neurology

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