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Insuline : l'activité physique fréquente mais modérée est la plus efficace

De nombreuses études épidémiologiques suggèrent que la durée d'un exercice physique est associée à une réduction du risque cardio-vasculaire, indépendamment de l'intensité de cet effort.

Selon une étude américaine, une activité physique de basse intensité, comme la marche, le bricolage ou le ménage, sur une longue période, améliore plus efficacement, chez des sujets sédentaires et à dépense d'énergie constante, l'action de l'insuline et des lipides plasmatiques que de brèves périodes d'exercices intenses.

Pour arriver à ces conclusions, l'étude a analysé l'activité de 18 sujets sains et minces, âgés de 21 ans et soumis au hasard à trois régimes d'activité physique différents, combinant différentes durées et degré d'intensité, pendant quatre jours.

Les analyses et bilans chimiques et sanguins ont montré que des exercices ponctuels intenses ne pouvaient pas compenser une sédentarité prolongée et notamment une position assise quotidienne de plusieurs heures. En revanche, des "micro-activités" constantes d'intensité modérée semblent plus efficaces en terme de protection cardio-vasculaire, et plus faciles à pratiquer.

Une étude finlandaise réalisée sur 3 300 personnes suivies pendant 25 ans avait pourtant montré en 2004 que  les diabétiques de type 2, qui étaient très actifs dans leurs loisirs, avaient un risque réduit de 30 % de mort due à une cause cardiaque, et que ceux qui étaient modérément actifs avaient un risque réduit de 15 % par rapport au groupe le plus sédentaire.

Activités physiques intenses mais courtes ou modérées mais plus étalées, le débat reste donc ouvert et de toute manière, rien n'empêche de pratiquer les deux types d'exercices !

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PLOS

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