Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une injection de plasma pour des implants osseux imprimés en 3D !
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l’Institut Fraunhofer (Allemagne) ont réussi à combiner la fabrication additive par imprimante 3D et les injections de plasma, afin de soigner les os défectueux. Plus précisément, les scientifiques ont injecté du plasma froid entre chaque couche de copolymère formant la structure imprimée en 3D de l’implant final.
L’injection de plasma a pour but de placer des aminopénicillines (antibiotiques à diffusion osseuse) qui se mélangeront à la structure de l’implant. Ceci permet aux cellules osseuses d’adhérer à un substrat idéal, et ainsi permettre un rétablissement naturel de l’os.
Selon les chercheurs, qui assurent que l’implant est directement moulé dans l’os du patient, le procédé ne nécessite aucun traitement chimique. Il s’agit donc d’un traitement sur mesure s’ajustant parfaitement aux différentes situations. Le but est de permettre un développement rapide des cellules osseuses dans l’implant, qui a été pensé pour se dissoudre sous l’effet de l’activité des enzymes de l’organisme. Les chercheurs évoquent également des zones de l’implant ayant des atouts différents, grâce à la variété de la densité du support elle-même obtenue par un remplissage optimisé.
Les scientifiques allemands ont indiqué ne pas vouloir en rester là. La prochaine étape consistera à faire évoluer la technique ainsi que ses applications, destinées notamment aux victimes de fractures graves. Il est entre autres question de vouloir « contrôler la forme, la porosité, la stabilité mécanique et les caractéristiques biomécaniques et les faire varier au sein des implants ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une vaste étude confirme l'effet protecteur de l'aspirine en matière de cancer
Une vaste méta-analyse (une analyse globale réalisée à partir de plusieurs recherches existantes sur le sujet), publiée dans le British Journal of Cancer, conclut que l'intégration de l'aspirine, un ...
Cancer du sein : le soja, l'enterolactone et le thé vert pourraient réduire les risques de récidive et de décès
Une étude réalisée par des chercheurs du Centre de Cancer Kimmel de Johns Hopkins a montré que des composés de soja appelés isoflavones, ainsi que d'autres composés d'origine végétale, pourraient ...
L'analyse de l’ADN ancien dévoile les secrets de nos maladies modernes
Pourquoi les personnes d’Europe du Nord sont-elles plus grandes que celles d’Europe du Sud ? Pourquoi les Européens sont-ils davantage touchés par la maladie d’Alzheimer que dans le reste du monde ? ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :