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INDY, la protéine de jouvence
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Les chercheurs américains Blanka Rogina et Stephen L. Helfand avaient découvert en 2000 chez la mouche drosophile un gène, qui modifie permettait de doubler la durée de vie de la mouche sans altérer ses fonctions corporelles. Ce gène, en rapport avec le métabolisme, semblait conduire a un bilan énergétique équilibre. Ce gène avait été nomme INDY: I am Not Dead Yet (Je ne suis pas encore mort). Felix Knauf (clinique Franz-Volhard et Centre Max Delbruck pour la médecine moléculaire de Berlin-Buch) en collaboration avec Stephen L. Helfand a découvert le mécanisme d'action de la protéine produite par le gène INDY sur le métabolisme. La protéine est présente sur les parois cellulaires en contact avec le flux sanguin de l'appareil digestif et des organes impliques dans le méetabolisme. Le déficit de cette protéine chez la drosophile provoque une brèche dans le transport et limite la transformation des nutriments. Cet état de "régime génétique" permet a la mouche de doubler son espérance de vie. Cette découverte, applicable aux mammifères et donc a l'homme, pourrait mener a un médicament contrôlant la production de la protéine-INDY pour augmenter la durée de vie des hommes. Un article présentant le travail des différentes équipes allemandes et américaines est paru dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
PNAS du 29-10-2002 : http://www.pnas.org/cgi/content/abstract/99/22/14315
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