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Hausse de la mortalité mondiale
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Le taux de croissance de la population mondiale ralentit, selon le Worldwatch Institute de Washington. En l'an 2050, il n'y aura pas 9,4 milliards d'êtres humains, comme on le croyait, mais plutôt 8,9 milliards. Une bonne nouvelle? Oui et non. Une partie du ralentissement s'explique par une baisse de la natalité. Malheureusement, il s'explique aussi par une hausse de la mortalité. Épidémies et famines risquent d'ailleurs de faire un retour en force au siècle prochain. De nos jours, ce n'est plus la peste qui tue : c'est le Sida. Au Zimbabwe, au Botswana, en Namibie, en Zambie et au Swaziland, de 20 à 25% des adultes sont porteurs du virus. À elle seule, l' Inde compte quatre millions de personnes séropositives. Une catastrophe humanitaire de grande ampleur, qui commence à peine. La terre arable commence aussi à manquer. Le Pakistan, par exemple, dispose de 0,08 hectares de terre par habitant. Avec l'accroissement de sa population, il n'en aura plus que 0,03 en 2050 : c'est l'équivalent d'un court de tennis. Des pays comme le Japon, la Corée et Taiwan ont déjà atteint le seuil des 0,03 hectares et dépendent de l'importation pour 70% de leurs besoins alimentaires. Mais quelles importations? À travers le monde, 40% des terres arables dépendent de l'irrigation. L'eau vient souvent de la nappe phréatique, qui s'épuise vite. En Inde, par exemple, son niveau baisse de 1 à 3 mètres par année. Lorsqu'elle sera à sec, le pays perdra le quart de sa production de céréales. Et le pays sera, plus que jamais, sujet aux famines.
Cybersciences
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- Publié dans : Médecine
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