Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
La dépendance aux drogues aurait des fondements biologiques
- Tweeter
-
-
0 avis :
Selon une étude publié le 3 février 2012 dans la prestigieuse revue "Science", Les personnes ayant une dépendance à la drogue présenteraient des anomalies héréditaires dans certaines parties du cerveau qui affecteraient le contrôle de leurs pulsions. Les chercheurs savaient déjà que le cerveau d'une personne souffrant d'accoutumance à la drogue présentait certaines caractéristiques mais un débat persistait entre ceux qui pensaient que ces anomalies étaient antérieures à l'addiction et ceux qui soutenaient qu'elles étaient une conséquence de cette dépendance.
Dans cette étude, les chercheurs américains ont étudié les réactions chez des sujets frères et soeurs, les uns prenant régulièrement de la drogue et les autres n'ayant pas d'antécédent d'abus d'alcool ou de drogue. Les chercheurs ont comparé le cerveau de ces sujets à celui d'autres personnes dites "saines", c'est-à-dire sans aucune accoutumance, qui ont servi de groupe témoin. Ils ont d'abord testé la capacité des sujets de tous les groupes à contrôler leurs pulsions, en utilisant pour cela un test qui permet de mesurer la rapidité d'une personne à passer de l'exécution d'une série d'instructions à une autre série, expliquent ces scientifiques.
Le groupe des fratries a obtenu de mauvais résultats comparé aux personnes du groupe témoin. Les chercheurs ont ensuite procédé à des scanners du cerveau chez les sujets de tous les groupes, afin de voir s'il y avait des différences physiologiques entre les participants. Ils ont ainsi été en mesure d'observer plusieurs anomalies dans la partie frontostriatale du cerveau des participants du groupe des fratries, anomalies absentes dans le groupe témoin.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Une consommation régulière de yaourts réduirait les risques de certains cancers du côlon
Une vaste étude internationale a montré que les personnes ayant une consommation élevée de ces produits laitiers présentent des taux plus faibles de cancer du côlon proximal positif à ...

Enfin un nouveau traitement contre les léiomyosarcomes
L’étude Doxorubicin–Trabectedin with Trabectedin Maintenance in Leiomyosarcoma, promue par Gustave Roussy sous la direction de la Dr Patricia Pautier, responsable du comité de cancérologie ...

Cancer : une nouvelle voie thérapeutique mise au jour par des chercheurs niçois
La quasi-totalité des espèces animales, y compris l’humain, possède des barrières naturelles contre la prolifération anarchique des cellules. Pour devenir cancéreuses, les cellules doivent donc ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 1285
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :