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La densité osseuse pourrait être un marqueur de la maladie d'Alzheimer
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Les chercheurs de l’Université de médecine du nord-est de l’Ohio ont révélé un lien surprenant entre le cerveau et l’os dans la maladie d’Alzheimer. Cette découverte est extrêmement importante car elle suggère que la densité osseuse, qui est régulièrement évaluée en routine clinique, pourrait constituer un biomarqueur précieux pour évaluer le risque d’Alzheimer à grande échelle, chez les groupes de population plus âgée.
Ce lien majeur est précisément identifié, ici dans une souris, modèle préclinique de la maladie d’Alzheimer, entre les zones du tronc cérébral – la zone qui contrôle l’humeur, le sommeil et le métabolisme – et des changements nuisibles à l’os. L’équipe de recherche montre que des réductions précoces de la densité minérale osseuse (DMO) chez un modèle préclinique de maladie d’Alzheimer sont directement liées à une dégénérescence d'une zone du tronc cérébral qui produit la majorité de la sérotonine du cerveau, un neurotransmetteur qui contrôle l’humeur et le sommeil, 2 processus directement impactés dès l’apparition de la maladie. Ces travaux suggèrent que la perte osseuse précoce et la carence en sérotonine ouvrent de toutes nouvelles voies de diagnostic mais aussi de traitement global de la maladie.
Les os pourraient être l’une des premières victimes mais aussi l’un des premiers indicateurs de la dégénérescence cérébrale dans la maladie d’Alzheimer. Mais il s’agirait aussi de prendre en charge cette diminution de la DMO, associée à la maladie d’Alzheimer, qui conduit parfois à l’ostéoporose et se traduit par une augmentation du risque de fracture osseuse, une diminution de la qualité de vie et une augmentation de la mortalité, observés fréquemment chez les patients atteints.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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