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Découverte d'un nouvel interrupteur qui bloque la dissémination cancéreuse
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Des chercheurs britanniques des universités de Bristol et Birmingham ont découvert que la protéine PRH, déjà connue pour son rôle dans la croissance cellulaire qui intervient au cours du développement du fœtus, interagit avec certains gènes spécifiques et permet d'empêcher la dissémination des cellules cancéreuses.
Ce qui fait la gravité du cancer, c'est sa capacité à se disséminer dans l'organisme. Il est donc essentiel de parvenir à bloquer cette migration des cellules cancéreuses, ce qui suppose de mieux comprendre l'ensemble des mécanismes par lesquels les cellules cancéreuses se déplacent hors de leur site d'origine.
La protéine PRH appartient à un groupe de protéines appelées « facteurs de transcription » dont le rôle est d'interagir avec l'ADN pour « éteindre » ou « allumer » des gènes particuliers. Ces travaux effectués sur des cellules cancéreuses du sein et de la prostate ont permis de montrer de quelle manière cette protéine PRH régulait la migration cellulaire.
Ces recherches ont notamment permis de découvrir le rôle de cette protéine PHR dans l’activation d’une autre protéine appelée Endoglin dont le rôle est également reconnu dans la migration cellulaire. Selon les chercheurs, il serait théoriquement possible, en agissant sur les niveaux de PRH dans les cellules cancéreuses, de bloquer leur capacité à diffuser dans les vaisseaux sanguins voisins, ce qui ouvrirait une nouvelle voie thérapeutique très intéressante contre de multiples formes de cancer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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