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Découverte d'un nouveau gène lié à l'hypertension

Une équipe de chercheurs canadiens de l’Université d’Ottawa a fait le lien entre l’hypertension et un gène dont le rôle dans la régulation de la tension artérielle était insoupçonné jusqu’à présent. Cette découverte pourrait mener à de nouvelles cibles pour améliorer les traitements offerts aux patients souffrant d’hypertension.

L’hypertension artérielle, qui touche 20 % des adultes au Canada, compte parmi les principaux problèmes de santé affectant la population au pays. En Amérique du Nord, les problèmes d’hypertension mal contrôlés entraîneraient la mort de quelque sept millions de personnes par année. Ils représenteraient également 64 millions d’années de vie corrigées du facteur invalidité, ou années perdues en raison de mauvaise santé, de handicap ou de mort prématurée.

Dans leur nouvelle étude, les chercheurs de l’équipe dirigée par Mona Nemer, professeure de biochimie et vice-rectrice à la recherche de l’Université d’Ottawa, ont découvert que le facteur de transcription GATA5, protéine régulant de nombreux gènes dans les cellules cardiaques, jouait un rôle stratégique dans la régulation de la tension artérielle au même titre que bon nombre de gènes et autres convoyeurs des hormones et des nutriments dans le sang.

Ils ont observé une relation entre l’absence de GATA5 dans le modèle en question et l’augmentation de la tension artérielle, l’altération des parois artérielles et l’usure du cœur et des reins liée à l’âge, états symptomatiques de l’hypertension artérielle chez les êtres humains.

« Ce que nous avons constaté chez les souris sans GATA5 rappelle beaucoup les caractéristiques de l’hypertension chez l’être humain. Nous avons donc examiné le statut de ce gène chez les personnes vivant avec l’hypertension artérielle. Dans deux grands groupes d’essais cliniques indépendants, des variantes du gène GATA5 ont été décelées chez les personnes souffrant d’hypertension. Notre étude ouvre donc de nouvelles pistes de recherche sur la prévention de cette maladie et ses complications », explique la professeure Nemer.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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