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Découverte d'un ligand à quatre brins qui bloque la prolifération des cellules cancéreuses
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Alors qu'elle effectuait un stage à l’Institut européen de chimie et de biologie de Bordeaux, en France, une étudiante au doctorat du département de chimie en Ontario (Canada) à la Queen's University, Caitlin Miron, a fait récemment une découverte remarquable dans la lutte contre le cancer.
Cette jeune chercheuse a en effet identifié un composé chimique pouvant "désactiver" les cellules cancéreuses afin de les empêcher de se répandre. Mme Miron a découvert un composé adapté à la structure d’ADN à quatre brins, le G-quadruplex, associé au développement du cancer ou d’autres maladies.
Pour expliquer sa découverte, la scientifique compare un brin d’ADN à un collier avec des perles qui glissent jusqu’à ce qu’elles rencontrent un nœud. Les perles représentent les cellules qui glissent le long du brin traitant l’ADN. Pour protéger le nœud et empêcher les cellules cancéreuses d’atteindre d’autres sections du brin d’ADN, Mme Miron a découvert un nouveau composé s’apparentant à une « super-colle ». Celles découvertes auparavant n’avaient pas le même potentiel et n’étaient pas aussi bien adaptées à la structure d’ADN à quatre brins.
Les scientifiques cherchaient depuis 30 ans un ligand adapté au G-quadruplex pour empêcher la croissance et la prolifération des cellules cancéreuses. La découverte de Mme Biron est encore très récente. Son équipe vient tout juste de remplir une demande pour l’obtention d’un brevet.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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