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Creutzfeldt-Jakob : une prise de sang pourrait détecter la maladie à un stade précoce
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Selon une étude de l'Université du Texas, à Houston, une simple prise de sang pourrait détecter la présence anormale de prions dans l'organisme. Les prions sont des protéines anormalement transformées, caractéristiques de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, une maladie à prion qui donne une allure d'éponge au cerveau. Les maladies à prion affectent une large variété de mammifères. La forme la plus commune chez l'humain est la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Elle représente chaque année 1 à 2 cas par million d'habitants.
Ces chercheurs du Health Science Center de l'Université du Texas, à Houston, aux États-Unis, dirigés par le docteur Claudio Soto, ont analysé des prélèvements de sang de 14 personnes atteintes de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Parmi les cas étudiés se trouvaient des patients affectés par la forme sporadique de la maladie et par d'autres troubles neurologiques ou neurodégénératifs, ainsi que des sujets sains.
La forme sporadique, la plus courante (85 % des cas), survient de manière aléatoire et peut se déclarer spontanément chez tout individu entre 45 et 75 ans (avec un pic à 60 ans). Pour détecter les prions, les chercheurs ont utilisé une protéine amplifiant le phénomène dit de repliement. Élaborée dans le laboratoire du docteur Soto, cette protéine imite in vitro la reproduction des prions qui se produit dans les maladies à prion. Les résultats montrent que les prions pourraient être détectés avec une précision de 100 % chez les patients atteints par la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Ce test sanguin permettrait de dépister la contamination à un stade précoce et d'éviter ainsi les dommages irréversibles causés au cerveau. En moyenne, les gens infectés meurent deux ans après le développement des premiers symptômes, qui peuvent inclure des changements mentaux comme la dépression, l'anxiété et des hallucinations. Ces troubles peuvent évoluer vers la démence, la contraction des muscles et la perte de coordination.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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