Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
COVID-19 : La propagation asymptomatique, une ruse évolutive du virus ?
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs américains de l’Université de Princeton ont formé l'hypothèse que la propagation silencieuse et asymptomatique de COVID-19 pourrait être une stratégie évolutive réussie du coronavirus SARS-CoV-2. Selon eux, une transmission asymptomatique pourrait apporter certains avantages au pathogène.
Comme les organismes plus complexes, les virus peuvent évoluer par sélection naturelle. De nouvelles variantes sont générées par mutation et si ces changements favorisent la transmission des agents pathogènes, alors cette souche du virus aura toutes les chances de se propager. Ainsi, les espèces dont les stratégies contribuent à leur transmission et leur réplication survivent, tandis que les espèces dont les stratégies ne favorisent pas la transmission (comme tuer l'hôte avant que le virus ne puisse se répliquer ou se transmettre) finissent par disparaître. L'évolution virale implique un compromis entre l'augmentation du taux de transmission et le maintien de l'hôte comme base de transmission. Les espèces qui gèrent ce compromis plus efficacement que d'autres vont survivre et supplanter les autres espèces.
Cette pandémie de COVID-19 montre qu'une infection silencieuse présente certains avantages à court terme. Cela rend les stratégies de contrôle – telles que l'identification, la quarantaine et le suivi des contacts – difficiles à mettre en œuvre. Les personnes infectées asymptomatiques ont tendance à vivre leur vie et à poursuivre les contacts avec de nombreux hôtes vulnérables. Ainsi, le virus peut circuler en toute impunité. En revanche, un cas symptomatique aura tendance à s’isoler, rompant pratiquement spontanément la chaîne de transmission.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Maladie d’Alzheimer : le virus de l'herpès en cause
Les protéines bêta-amyloïde et tau, naturellement présentes dans l’organisme, sont mises en cause pour les lésions cérébrales détectées dans la maladie d’Alzheimer. La protéine bêta-amyloïde ...
Des niveaux élevés d'oméga-3 et d'oméga-6 auraient un effet protecteur contre certains cancers
Des chercheurs de l’Université de Géorgie ont montré qu'en plus de réduire le taux de cholestérol et de garder le cerveau en bonne santé, les acides gras oméga-3 et oméga-6 peuvent aider à prévenir ...
Un test unique pour diagnostiquer toutes les maladies infectieuses du système nerveux
Des chercheurs de l’université de Californie, aux Etats-Unis, ont mis au point un test qui a démontré durant sept ans d’étude clinique son efficacité pour diagnostiquer indifféremment toutes les ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :