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Le Coronavirus est bien une maladie systémique

Une équipe de recherche russo-japonaise vient de montrer que le Coronavirus provoquait une véritable attaque systémique dans notre organisme, ce qui expliquerait les atteintes pulmonaires, mais aussi cardiovasculaires, digestives et neurologiques constatées chez les malades. Le coronavirus SARS-CoV-2 s’attaquerait en effet à la moelle rouge et bloquerait la formation de nouveaux érythrocytes (ou globules rouges). Cette attaque massive des globules rouges entraînerait des dommages aux neurones cérébraux, aux vaisseaux sanguins et aux organes internes, dont la fibrose pulmonaire serait l’une des manifestations les plus évidentes mais pas la seule.

Selon ces chercheurs, les globules rouges seraient la cible principale du SARS-CoV-2. « Le virus pénètre dans l'épithélium, où il se multiplie, puis pénètre dans la circulation sanguine et attaque ses cibles, à la fois l'épithélium interne (tractus gastro-intestinal, poumons, système génito-urinaire) et les érythrocytes », explique Galina Reva, professeur au département de médecine fondamentale à la FEFU. La perte d'érythrocytes peut alors endommager les neurones cérébraux, les vaisseaux sanguins et les organes internes, qui ne reçoivent plus assez d'oxygène.

Toute personne ayant un faible taux d'hémoglobine est à risque. Il s'agit tout d'abord des personnes âgées, des patients souffrant d'hypertension artérielle, des personnes souffrant d'obésité et de diabète sucré, des femmes enceintes, des patients présentant un déficit immunitaire primaire et acquis, avec inhibition de la fonction hématopoïétique, des patients atteints du VIH et du cancer.

C’est pour cette raison que les cellules du système immunitaire et des mégacaryocytes, de très grandes cellules de la moelle osseuse, ont été trouvées dans les tissus de divers organes. Normalement, les mégacaryocytes produisent des plaquettes sanguines, qui sont responsables de la coagulation du sang, mais avec le COVID-19, ils coagulent le sang dans les vaisseaux sans aucune nécessité.

Ainsi, la fibrose pulmonaire n’est qu’une manifestation plus évidente du COVID-19, causée elle-aussi par un excès de mégacaryocytes dans la circulation sanguine et des processus similaires peuvent se produire dans les tissus de tous les organes parenchymateux (denses), à savoir les poumons, le foie, la rate, les reins, le pancréas et la thyroïde.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Euromedica

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