Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Cigarette électronique : une toxicité à réévaluer…
- Tweeter
-
-
0 avis :
Selon une étude allemande, dirigéepar le professeur Thomas Münzel du département de cardiologie du Centre médical universitaire de Mayence, la cigarette électronique n’est pas une alternative saine au tabac. Les chercheurs allemands disent avoir identifié plusieurs mécanismes moléculaires liés au vapotage. Une expérience a été menée sur 151 souris, exposées à la vapeur six fois par jour durant vingt minutes. D’après les résultats, la vapeur provoquerait un stress oxydatif et une inflammation dans les poumons, les vaisseaux sanguins et le cerveau. En somme, il est question de molécules toxiques pour nos cellules, générées par la vaporisation des liquides.
Une autre phase de l’étude consistait à comprendre les effets de la vapeur sur les artères brachiales d’une vingtaine de fumeurs. Rappelons que celles-ci se situent dans chacun des deux bras et amènent du sang oxygéné vers les avant-bras. Ainsi, vapoter même une fois augmente le rythme cardiaque et génère un raidissement des artères. Il est également question d’un dysfonctionnement de leur paroi, ce qui pourrait favoriser à terme l’apparition de maladies cardiovasculaires.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Les édulcorants augmenteraient le risque de maladies cardiovasculaires
Des chercheurs chinois de l'université de Shandong se sont intéressés plus particulièrement aux mécanismes d'action de l'aspartame, l’un des substituts du sucre les plus courants. Les chercheurs ont ...

Découverte d'un nouveau récepteur dans la voie de signalisation de la douleur
Des chercheurs du NYU Pain Research Center ont découvert un nouveau récepteur du facteur de croissance nerveuse qui joue un rôle important dans la signalisation de la douleur. Ces résultats ouvrent ...

Des hormones sexuelles au cœur d’un nouveau mécanisme pro-métastatique
Une équipe de l’Institut Curie, de l’Inserm et du CNRS, a mis en lumière un nouveau mécanisme moléculaire, jusqu’alors inconnu, liant les œstrogènes (hormones sexuelles féminines) à l’aggravation de ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :