Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Un cerveau plus jeune et génétiquement modifié
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l'université de Californie à San Diego ont réussi à améliorer les connexions neuronales dans le cerveau de 18 singes rhésus entre 9 ans et demi (l'équivalent de 20 ans pour l'homme) et 27 ans et demi (l'équivalent de 70 ans pour l'homme). Leur expérience a consisté à extraire des cellules, à les modifier génétiquement et à les réinjecter dans le cerveau des animaux. Chez les singes âgés, les connexions neuronales sont alors revenues au niveau de celles d'un singe jeune. Deux patients atteints de la maladie d'Alzheimer se sont déjà portés volontaires pour des essais de cette thérapie génique sur l'homme, et six autres devraient suivre pour voir si l'injection de cellules génétiquement modifiées dans le cerveau peut permettre de réparer les connexions neuronales défaillantes. Ces essais ont été validés par la Food and Drug Administration américaine. Les résultats de cette expérience sont publiés dans les Proceedings of the National Academy of Science datés du 13 février 2001.
Transfert :
http://transfert.net/fr/techno/article.cfm?idx_rub=89&idx_art=4115
Proceedings of the National Academy of Science :
http://www.pnas.org/papbysection.shtml
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Bioptimus veut révolutionner la biologie
Fondée il y a seulement un an, Bioptimus s'attèle à la lourde tâche de révolutionner la biologie à l'aide de l'intelligence artificielle. Son co-fondateur, également enseignant-chercheur, ...
Un médicament contre le paludisme pourrait agir contre le cancer
Des scientifiques de l’université du Texas à El Paso ont découvert que la pyronaridine, un médicament utilisé depuis plus de 30 ans contre le paludisme, avait également des propriétés ...
La parodontite pourrait augmenter les risques de maladie d'Alzheimer
Le lien entre l’agent pathogène de la parodontite chronique -porphyromonas gingivalis et la maladie d’Alzheimer se confirme. Des protéases toxiques de cet agent, appelées gingipaïnes, ont en effet ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 74
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :