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Le cerveau n'aime pas rester assis !
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La sédentarité, il est toujours bon de le rappeler, entraîne plus de décès dans le monde que le tabac mais, on le sait moins, l'absence d'activité physique est également très nocive pour notre cerveau. Alors qu’il ne représente que 2 % du poids de notre corps, le cerveau requiert 20 % de nos besoins énergétiques au repos. Il est particulièrement gourmand en glucose, son principal carburant. Une interruption de cet approvisionnement peut altérer, voire endommager, les cellules du cerveau, et donc avoir des conséquences sur la santé cérébrale.
Or, de nombreuses études ont montré les bienfaits d’une marche à basse intensité, en particulier après les repas, sur le contrôle du glucose. Ce qui veut dire que le taux de glucose, dans cette situation, ne monte pas trop haut, ni ne descend trop bas. Ce phénomène pourrait trouver son explication dans le fait que les muscles en action dépensent une partie du glucose présent dans notre système, et permettent donc à celui-ci de conserver un taux optimal.
Certains travaux suggèrent qu’une activité physique de faible intensité, mais étalée sur l’ensemble de la journée, a davantage de bienfaits sur le contrôle du glucose qu’un court effort pratiqué le matin. Et ce même si la quantité d’énergie dépensée est équivalente.
Des chercheurs de l’Université de New Mexico Highlands ont par exemple démontré que, lorsque nous marchons, l’impact des pieds sur le sol envoie des ondes de pression à travers les vaisseaux sanguins, ce qui entraîne une hausse du débit sanguin dans le cerveau.
Or, ce débit est lié à la régulation de l’approvisionnement du cerveau en glucose. Sa variation peut donc avoir des effets sur la santé de notre cerveau. On sait par exemple qu’une chute du débit sanguin dans le cerveau accélère la perte des fonctions cérébrales chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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