Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Cancer de la vessie : un simple test urinaire de détection précoce
- Tweeter
-
-
0 avis :
L'agence de l'Organisation mondiale de la santé pour la recherche sur le cancer (CIRC), basée à Lyon, a annoncé qu'un simple test d'urine permettrait de détecter des mutations génétiques annonciatrices d'un cancer de la vessie, plus de dix ans avant que soit posé le diagnostic.
Le CIRC précise que ce test détecte les mutations du gêne TERT, les plus fréquentes en cas de cancer de la vessie. Il pourrait permettre de réduire l'utilisation d'outils invasifs et d'améliorer "significativement" la détection précoce de la maladie, selon le docteur Florence Le Calvez-Kelm, chercheuse au CIRC et une des principales rédactrices de l'étude.
Pour mener ses recherches, l'agence a collaboré avec plusieurs partenaires universitaires et notamment l'Université des sciences médicales de Téhéran, qui disposait d'échantillons d'urine de quelque 50.000 Iraniens.
Les résultats ont montré que les mutations génétiques ont pu être détectées plus de dix ans avant sur 46,7 % des échantillons de patients ayant ensuite déclenché un cancer de la vessie. Ces tests pourraient servir à dépister les sujets à haut risque de développer ce cancer. Ces recherches doivent maintenant être validées par d'autres études.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Les phtalates contenus dans les produits ménagers seraient liés à de nombreux décès cardiovasculaires dans le monde
Des chercheurs de l’hôpital NYU Langone de New York ont montré que l'’exposition quotidienne à un phtalate, le DEHP, « pourrait être liée à plus de 356 000 décès dus à des maladies cardiaques dans ...

Des bactéries capables de transformer les déchets alimentaires en bioplastiques
Des chercheurs de l’Université de Binghamton (USA) proposent d’utiliser des bactéries afin de transformer les déchets fermentés en PHA, un plastique biodégradable pouvant notamment servir à la ...

Vers des vaccins sans aiguille
Selon deux récentes études américaines, contrairement à ce que l’on pensait jusqu'à présent, la peau disposerait en effet de son propre système immunitaire et pourrait ainsi produire ses propres ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :