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Cancer du sein : un test salivaire génétique pour connaître le risque à 5 ans

En 2018, 58 459 cancers du sein ont été détectés, en France, et 12 146 femmes sont décédées. Dans 50,3 % des cas, les femmes ont été dépistées dans le cadre du programme de dépistage organisé. Plus le cancer est décelé rapidement, plus les chances de survie sont grandes. Actuellement, près de la moitié des cancers du sein diagnostiqués le sont à un stade avancé. À noter que la mortalité est plus forte dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais.

Dans le domaine du dépistage, la polyclinique Santa Maria a investi dans le « Mammorisk », un test salivaire génétique qui est capable de déceler le risque de cancer du sein dans les cinq ans qui suivent. « Cela fonctionne avec un test salivaire génétique, un peu comme le test du Covid-19 mais avec un prélèvement dans la bouche. Il est envoyé à l’Institut Curie à Paris et permet de détecter une centaine de variations de l’ADN qui, statistiquement, indiquent le risque de cancer du sein », explique le docteur Bruno Borens, radiologue et sénologue, fondateur de l’Institut de sein à 20 Minutes.

Ce test donne un score, qui est ensuite combiné aux résultats d’un questionnaire de données cliniques (âge, antécédents familiaux…) et d’une mammographie classique. « Le Mammorisk va permettre d’avoir un calcul du risque de cancer du sein à cinq ans. En fonction du résultat, on détermine avec la patiente la fréquence idéale du dépistage », précise encore le médecin.

Le test prédictif MammoRisk, développé en collaboration avec Gustave Roussy à Paris, et le Breast Cancer Screening Consortium aux États-Unis, s’adresse aux femmes dès l’âge de 40 ans, mais il a un coût : 350 euros, non remboursés par la Sécurité sociale.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

La VDN

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