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Cancer de la prostate : la détection dans l'urine est possible
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Plus de la moitié des cancers prostatiques contiennent le gène de fusion TMPRSS:ERG. Cette étude a été réalisée chez 88 patients ayant un PSA élevé et/ou une anomalie au toucher rectal. La biopsie a mis en évidence un adénocarcinome (n = 42), des lésions HGPIN (high-grade prostatic intraepithelial neoplasia) (n = 16), des lésions ASAP (atypical small acinar proliferation ; n =3) ou une histologie bénigne (n = 27).
Les résultats montrent que la présence dans les cellules prostatiques urinaires, après massage prostatique, du gène de fusion TMPRSS:ERG détecté par immunocytochimie (anticorps anti-ERG), permet d'identifier le cancer de la prostate et les cancers qui sont agressifs.
L’immunocytochimie ERG était positive dans 21 % des cas d’adénocarcinome (n = 9/42) alors que seulement un cas d’immunocytochimie positive a été rapporté chez les patients HGPIN et aucun cas chez les patients ASAP ou dont l’histologie était bénigne (p = 0,003). Par ailleurs, il existe une association significative entre la positivité du gène ERG et un score de Gleason élevé (p = 0,04) et entre la positivité du gène ERG et le stade de la tumeur (p = 0,03).
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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