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Les boutons de fièvre augmenteraient le risque de maladie d'Alzheimer
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Selon l'équipe suédoise menée par Hugo Lövheim and Fredrik Elgh, deux professeurs du département de virologie de l'Université d'Umeå, les boutons de fièvre joueraient un rôle dans l'apparition chez les personnes âgées de certaines maladies neurologiques.
Il semble, selon ces travaux, que les personnes porteuses du virus de l'herpès simplex de type 1, plus communément connu sous le nom d'herpès buccal, ne l'éliminent jamais. Présent à vie dans le corps humain, il peut se réactiver régulièrement, d'où l'apparition de nouveaux boutons de fièvre.
Mais ces éruptions régulières ne concernent pas tous les porteurs du virus. Sur les 90 % de personnes infectées par l'herpès simplex de type 1, un tiers seulement est concernée par la réactivation du virus et l'apparition de nouveaux boutons de fièvre.
Il semble que ce virus profite de la baisse des défenses immunitaires des personnes âgées et vulnérables pour se répandre dans l'organisme et s'installer dans le cerveau. Il provoque alors la destruction de cellules et récepteurs permettant la communication cellulaire.
Rassemblant 3 432 participants suivis pendant plus de 11 ans, l'étude réalisée par cette équipe suédoise a démontré que ce virus, s'il était réactivé (ce qui n'arrive pas à tous les porteurs) doublait le risque de maladie d'Alzheimer. "Nos résultats montrent qu'il y a un lien entre les infections de l'herpès simplex de type 1 et le risque de développer la maladie d'Alzheimer. Cette découverte ouvre donc de nouvelles voies pour mettre au point des traitements pour stopper cette maladie", précise Hugo Lövheim.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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