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La biophotonique contre Alzheimer, la septicémie et le cancer

"Les technologies optiques sont porteuses d'avenirs dans les techniques médicales" : tel fut le constat majeur lors du 6ème symposium "La lumière pour la santé", qui a eu lieu du 23 au 24 septembre 2010 à Ulm (Bade-Wurtemberg). Annette Schavan, ministre fédérale de l'enseignement et de la recherche, ainsi que 200 médecins, naturalistes, économistes et spécialistes des sciences actuelles ont pu s'informer sur les nouvelles technologies optiques contre Alzheimer, la septicémie et le cancer.

La recherche en biophotonique travaille d'une part sur le traitement des maladies avancées grâce à la médecine préventive et d'autre part sur le développement de thérapies encore plus efficaces. Son but est d'utiliser les technologies optiques pour comprendre les causes des maladies, établir un diagnostic clair et précis, proposer un traitement adapté et si possible soigner les patients.

Annette Schavan a rappelé l'importance et le rôle de la biophotonique dans les traitements de demain : "Traiter la maladie à la racine au lieu d'atténuer les symptômes, c'est dans cette optique que le ministère fédéral pour l'éducation et la recherche (BMBF) investit".

Un projet de recherche, coordonné par l'entreprise R-Biopharm de Darmstadt (Hesse), vise à identifier rapidement les germes dans les liquides de perfusion et les liquides corporels. L'utilisation de cette méthode permettrait de traiter en un temps assez court les septicémies potentiellement létales et ainsi diminuer le taux de mortalité qui reste aujourd'hui relativement haut.

De nombreux espoirs contre la maladie d'Alzheimer sont portés par une nouvelle méthode qui détecte les signes avant-coureurs dans le fond de l'oeil. La société Carl Zeiss et ses partenaires proposent de scanner le cristallin et la rétine du patient grâce à un laser inoffensif pour le patient.

L'entreprise Karl Storz a présenté une méthode endoscopique qui détecte les foyers cancéreux d'un millimètre de diamètre seulement. Les sondes fluorescentes rendent les cellules infectées lumineuses. La méthode évite ainsi la quasi-systématicité de l'intervention chirurgicale, bien avant que le patient ne ressente les premiers signes. Le président du symposium et membre de l'Institut pour les technologies photoniques (IPHT) de Jena (Thuringe), explique que "la mise en réseau des chercheurs, médecins et industriels est le facteur clé pour réussir à valoriser les résultats scientifiques".

BE

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