Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une bactérie pour produire des biocarburants à la demande
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l'Université d'Exeter, associés à la compagnie pétrolière Shell, ont découvert une méthode qui permet de produire du biodiesel à partir de certaines bactéries. Ce biodiesel, produit grâce à des souches génétiquement modifiées de la bactérie Escherichia coli, est presque identique au diesel conventionnel et n'a donc pas besoin d'être mélangé aux produits pétroliers, comme cela est souvent le cas pour les biodiesels dérivés d'huiles végétales. Autre avantage, ce biodiesel peut être utilisé dans le cadre des infrastructures de distribution actuelles.
Commentant cette découverte, le Professeur John Love, de l'Université d'Exeter, précise « il est capital de parvenir à produire à faible coût des biocarburants qui puissent être utilisés sans modifier les véhicules ni les infrastructures de distribution. Si nous parvenons à ce but, nous aurons accompli un grand pas vers la réduction massive de nos émissions de gaz à effet de serre ».
La bactérie E. coli transforme très efficacement et naturellement les sucres en graisse pour construire ses membranes cellulaires. La production industrielle de composés chimiques utilisant E. coli comme catalyseur est déjà courante dans l'industrie pharmaceutique et une production massive de biodiesel à l'aide de cette même bactérie semble envisageable.
Rob Lee, directeur des projets technologiques chez Shell, souligne pour sa part que "nous sommes décidés à explorer de nouvelles voies biotechnologiques permettant de produire massivement des biocarburants avec un bilan carbone neutre, ce qui nous permettra de répondre à la fois à la demande mondiale et de satisfaire aux exigences de la lutte contre le réchauffement climatique".
Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une nouvelle classe de molécules d'ARN pour traiter le cancer gastrique
Des chercheurs de la Case Western Reserve University de Cleveland (Ohio) ont découvert des molécules qui présentent le potentiel de stimuler le développement du cancer gastrique – et les formes les ...
Une bactérie pour soigner le cancer du côlon
Des chercheurs anglais et écossais ont découvert comment la Salmonella, à l’origine de l’infection salmonellose, empêchait les cellules T, des cellules immunitaires clés pour protéger l’organisme ...
Le risque de cancer du sein plus élevé chez les femmes ayant fait plus d’études
Selon les résultats d’une vaste étude internationale, associant des chercheurs américains, italiens et français du CIRC de Lyon, le risque de développer un cancer du sein est plus important chez les ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 204
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :