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Les antihypertenseurs réduisent le risque d’événements cardiovasculaires, indépendamment de la pression artérielle…
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Une vaste méta-analyse réalisée par le Centre de recherche biomédicale d’Oxford, de l’Institut national britannique pour la recherche en matière de santé (National Institute for Health Research Oxford Biomedical Research), et incluant au total 348 000 participants, a montré qu’une diminution de la pression artérielle (PA) avec des antihypertenseurs réduit le risque d’événements cardiovasculaires futurs, même chez les personnes présentant une PA normale ou légèrement élevée.
Actuellement, les directives relatives à l’hypertension recommandent une évaluation du risque cardiovasculaire global, mais seulement lorsque les mesures de la PA ont atteint un certain seuil. Mais cette étude vient remettre en cause cette condition restrictive.
Les participants ont été divisés en deux groupes, l’un ayant reçu un diagnostic antérieur de maladie cardiovasculaire (MCV) et l’autre non. Chaque groupe a ensuite été divisé en sept sous-groupes selon la PA systolique. Le critère d’évaluation principal était les événements cardiovasculaires majeurs, y compris l’accident vasculaire cérébral (AVC) fatal/non fatal, l’infarctus du myocarde fatal/non fatal ou la maladie cardiaque ischémique ou l’insuffisance cardiaque entraînant le décès ou l’hospitalisation.
Sur 4 ans de suivi, chaque réduction de 5 mmHg de la PA systolique était associée à une réduction de 10 % du risque relatif d’événements cardiovasculaires majeurs. L’étude montre notamment que, pour chaque réduction de 5 mmHg de la PA systolique, la réduction du risque pour les résultats individuels est de 13 % pour l’AVC, de 14% pour l’Insuffisance cardiaque et de 5% pour la mortalité d’origine cardiovasculaire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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