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Alzheimer : évitez le surpoids et mangez du poisson

Une étude suédoise vient de montrer que le surpoids et les pathologies qui y sont associées (diabète, athérosclérose) constitue un important facteur de risque de maladie d'Alzheimer. L'étude a porté sur 392 adultes de plus de 70 ans et a montré qu'il existait une corrélation nette entre surpoids et risque d'Alzheimer. 93 personnes ont développé une maladie d'Alzheimer et la plupart de ces personnes présentaient un indice de masse corporelle égal ou supérieur à 28, c'est à dire proche de l'obésité. On considère ne effet qu'il y a surpoids quand l'IMC est supérieure à 25 et obésité quand cet indice est supérieur à 30. L'étude a montré que chaque point d'IMC en trop augmentait de 36% le risque de maladie d'Alzheimer. Les démences séniles affectent plus de 16 millions de personnes dans le monde et devraient concerner 34 millions de personnes en 2005, dont la moitié en Europe et aux USA. Bien qu'il existe une forte prédisposition génétique (une altération génétique spécifique multiplie par 16 le risque de démence), les chercheurs ont mis en évidence ces dernières années le rôle important de l'alimentation et de l'hygiène de vie dans la prévention contre ces démences contre lesquelles il n'existe pour l'instant aucun traitement efficace. Il semble ainsi que l'exercice physique et la consommation régulière de fruits et légumes et de vitamine E exercent un effet protecteur contre la maladie d'Alzheimer. Cette étude vient confirmer le rôle du surpoids dans l'apparition de ces démences.

Un autre étude américaine révélée le 21 juillet montre que les personnes âgées peuvent espérer diviser presque par deux le risque de développer la maladie d'Alzheimer en consommant du poisson une à deux fois par semaine, selon cette étude menée par le centre médical Saint-Luke de Chicago (Illinois, nord) pendant sept ans et sur plus de 800 personnes âgées d'au moins 65 ans, celles qui ont consommé du poisson au moins une fois par semaine ont eu 60% moins de chances de développer cette maladie que celles qui n'en ont pas consommé du tout ou rarement. Ces conclusions corroborent de précédentes études montrant une corrélation étroite entre les acides gras polysaturés omega-3 présents dans le poisson (et les cellules du cerveau) et les fonctions mentales. Des animaux de laboratoire dont la nourriture a été enrichie de ces acides gras ont fait montre d'une amélioration des fonctions nerveuses, de l'apprentissage et de la mémoire. "Nos conclusions suggèrent que la consommation au moins hebdomadaire de poisson peut réduire le risque de développer la maladie d'Alzheimer", écrit Martha Clare Morris, responsable de l'étude. Quelque 815 habitants de Chicago ont été soumis à cette étude entre 1993 et 2000. Aucune d'entre elles n'était malade au début de l'étude, mais 131 ont connu des désordres chroniques progressifs et une forme commune de démence pendant cette période.

Brève rédigée par @RT Flash

Nature : http://www.nature.com/nsu/030721/030721-2.html

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