Vivant
Une alarme dans la peau
- Tweeter
-
-
0 avis :
Voilà deux ans, un chercheur britannique, le Pr Warwick, s'était fait poser un implant de silicium sous la peau. Pendant une dizaine de jours, le mouchard électronique pouvait signaler sa présence à un détecteur ad hoc. L'expérience avait fait grand bruit (Libération du 15 septembre 1998). Cette fois, on passe à la pratique. Le 30 octobre, la firme américaine Applied Digital Systems (ADS) fera la démonstration à New York du Digital Angel, un mouchard beaucoup plus sophistiqué: la puce est dotée d'un système de positionnement par satellite GPS. Alimenté par une batterie rechargée à partir des contractions musculaires, le composant devrait intégrer des capteurs biologiques pour suivre l'état de santé du patient. L'ensemble est encapsulé dans un matériau inerte et a la taille d'une pièce de 5 centimes. Les signaux seront captés par des stations de réception réparties sur le territoire, à la manière des réseaux de téléphonie mobile. Par souci d'économies d'énergie, la puce ne fonctionne que de manière intermittente. Elle s'active par un signal sonore émis par le porteur en détresse ou, automatiquement, en cas de mesure d'un paramètre biologique inquiétant. Pour prévenir, par exemple, le médecin qu'une crise cardiaque se prépare. Le marché de la santé n'est pas le seul visé par ADS, qui entend surfer sur l'insécurité en proposant sa puce comme outil de lutte contre le kidnapping. D'où la possibilité d'activer l'«ange numérique» à distance, à l'aide de signaux radio au cas où la victime est inconsciente ou trop jeune pour déclencher la balise. Dans le texte du brevet acquis l'an dernier par ADS, les quatre inventeurs affichent leur objectif «d'apporter la paix de l'esprit aux utilisateurs, à leurs proches et aux personnes en dépendant économiquement». Et pour couper court à toute critique sur une éventuelle violation de la vie privée, l'industriel a prévu de laisser le porteur libre de rendre la puce sourde aux sirènes électroniques.
Libération :
http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20001020veny.html
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
DMLA : la luminothérapie ouvre un nouvel espoir thérapeutique
Première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans, la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie chronique de la zone centrale de la rétine, appelée macula. Sa forme la ...
Dépister les maladies chroniques grâce à la rétine
Des scientifiques de l'Institut Walter et Eliza Hall (WEHI) en Australie, ont mené l'une des plus grandes études ophtalmologiques jamais réalisées. En analysant plus de 50.000 images de rétines à ...
L'intelligence artificielle : une nouvelle arme contre le cancer du cerveau
Le glioblastome est la tumeur du cerveau la plus fréquente mais également la plus agressive. Chaque année, environ 3500 nouveaux cas sont diagnostiqués en France. Aujourd’hui, malgré de nombreuses ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 92
- Publié dans : Médecine
- Partager :